Des finances publiques saines
L’équilibre budgétaire : une situation financière plus solide
Comme annoncé lors du dernier budget, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre l’équilibre budgétaire cette année et en assurer le maintien pour les prochaines années.
Solde budgétaire de 2009-2010 à 2016-2017
(en millions de dollars)

Le Plan de retour à l’équilibre budgétaire amorcé en 2009-2010 et qui devait se conclure en 2013-2014 va se concrétiser cette année. Nous allons pouvoir financer nos services et nos politiques publiques à partir de nos revenus, et non plus en alourdissant notre dette.
La dette
Au cours des dernières années, l’importance de la dette du gouvernement a pris une place grandissante dans les discussions sur les finances publiques. Les citoyens sont préoccupés, dans un souci d’équité intergénérationnelle, par le niveau de la dette et par sa progression.
Au 31 mars 2015, la dette brute s’est établie à 204 milliards de dollars, ce qui équivaut à 55,1 % du PIB.
Dette brute et dette représentant les déficits cumulés au 31 mars 2015
(en pourcentage du PIB)

- Un signe négatif signifie que le gouvernement est en position de surplus cumulés.
- Données au 31 mars 2014 puisque les comptes publics 2014-2015 de cette province n’avaient pas été publiés en date du 19 novembre 2015.
Le Québec a la dette la plus lourde de toutes les provinces canadiennes. Cette dette nous coûte, pour les intérêts seulement, plus de 10 milliards de dollars par année. Cela représente plus de 10 % du budget du gouvernement qui ne peuvent être utilisés pour le financement de nos services.
Nous avons le devoir de reprendre le contrôle des finances publiques pour mieux gérer le niveau de notre dette.
Cette priorité s’inscrit dans une logique de développement durable : nous devons agir afin de léguer à nos enfants et à nos petits-enfants un Québec en meilleure santé financière, qu’ils pourront développer selon leurs priorités et leurs ambitions.
Le gouvernement du Québec s’est donné des objectifs de réduction de la dette qui ont été inscrits dans la Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations, adoptée en 2006. Pour l’année financière 2025-2026 :
- la dette brute ne pourra excéder 45 % du PIB;
- la dette représentant les déficits cumulés ne pourra excéder 17 % du PIB.
Dette brute au 31 mars
(en pourcentage du PIB)

- P : Prévisions pour 2016 à 2020 et projections pour les années subséquentes.
Dette représentant les déficits cumulés
(au 31 mars, en pourcentage du PIB)

- P : Prévisions pour 2016 à 2020 et projections pour les années subséquentes.
Maintenir des finances publiques saines
Notre gouvernement s’est engagé à maintenir des finances publiques saines en s’assurant que la croissance de nos revenus demeure supérieure à celle des dépenses.
Nous devons également maintenir la croissance des dépenses à un niveau raisonnable. Pour cela, nous devons nous assurer d’une croissance suffisante des revenus, qui s’appuie essentiellement sur la croissance économique.
La croissance des dépenses avait atteint des niveaux difficilement soutenables. L’objectif est de ramener le poids de ces dépenses au niveau où il était avant la crise financière de 2008 par une meilleure gestion des fonds publics et par une amélioration de l’efficience de l’appareil gouvernemental.
Évolution des dépenses consolidées excluant le service de la dette dans l’économie
(en pourcentage du PIB)

L’importance de maintenir l’équilibre budgétaire et le rôle socioéconomique de l’État
Le rétablissement de finances publiques saines et équilibrées permet d’instaurer un environnement favorable à la croissance de l’économie et à la création d’emplois. Le gouvernement retrouvera ainsi sa capacité à faire des choix, pour développer des politiques sociales, familiales, économiques et environnementales qui répondent aux priorités et aux besoins des Québécois.
