Les revenus et la fiscalité de l'état
Comment nos services publics sont-ils financés?
Les revenus du gouvernement servant à financer les services publics proviennent essentiellement de trois sources.
- La fiscalité constitue la principale source de financement (ex. : impôts des particuliers et des entreprises, taxes à la consommation).
- Les revenus des sociétés d’État financent le coût des services offerts aux citoyens (ex. : dividendes versés par Hydro-Québec, la Société des alcools du Québec et Loto-Québec).
- Les tarifs payés par les utilisateurs couvrent une partie du coût de certains services publics (ex. : service de garde subventionné, immatriculation, permis de conduire).
Répartition des revenus consolidés du gouvernement – 2015-2016
(en millions de dollars)

La fiscalité
La fiscalité comme source de financement des services publics
Les revenus fiscaux atteindront 61,8 milliards de dollars en 2015-2016, soit 76,8 % des revenus autonomes de l’État québécois.
Parmi ces revenus, le régime fiscal québécois comporte une gamme de prélèvements s’appliquant aux particuliers ou aux entreprises, que l’on peut classer en trois groupes :
- les prélèvements auprès des particuliers;
- les prélèvements auprès des entreprises;
- les taxes à la consommation.
Prélèvements auprès des particuliers
Les prélèvements auprès des particuliers, qui représenteront 29,2 milliards de dollars en 2015-2016, comprennent essentiellement l’impôt des particuliers.
Répartition des prélèvements fiscaux auprès des particuliers – 2015-2016
(en millions de dollars)

Prélèvements auprès des entreprises
Les prélèvements auprès des entreprises représenteront 11 milliards de dollars en 2015-2016 et sont constitués de l’impôt sur le revenu des sociétés, de la cotisation des employeurs au Fonds des services de santé (FSS) versée par les sociétés et les sociétés de personnes et de divers autres prélèvements effectués auprès des sociétés du secteur financier ou offrant des services publics.
Répartition des prélèvements fiscaux auprès des entreprises – 2015-2016
(en millions de dollars)

- Cotisations versées par les sociétés incorporées et les sociétés de personnes seulement.
Les taxes à la consommation
Le Québec impose deux types de taxes à la consommation.
- Les taxes ad valorem sont calculées selon un pourcentage du prix de vente du bien ou du service sur lequel elles s’appliquent. C’est le cas de la taxe de vente du Québec (TVQ) et de la taxe sur les primes d’assurance.
- Les taxes spécifiques sont calculées selon un taux unitaire par quantité transigée de certains biens. C’est le cas des taxes sur les boissons alcooliques, sur les carburants et sur les produits du tabac.
Répartition des prélèvements provenant des taxes à la consommation – 2015-2016
(en millions de dollars)

- Excluant le crédit d'impôt remboursable pour la solidarité qui s'établit à 1,9 G$.
- Incluant les revenus de 100 M$ dédiés au Fonds des générations.
Le poids de la fiscalité au Québec
Le poids de la fiscalité au Québec est important en comparaison de juridictions similaires, qu’il s’agisse des prélèvements auprès des particuliers ou des entreprises.
Le poids global de la fiscalité - 2012
(en pourcentage du PIB)

Une fiscalité trop lourde constitue un frein à la croissance économique. C’est pourquoi le gouvernement s’est engagé à réduire le fardeau fiscal des Québécois et des entreprises.
La fiscalité comme outil socioéconomique
La fiscalité n’est pas qu’un outil de financement des services publics. L’État utilise le régime fiscal pour mettre en œuvre plusieurs politiques publiques et assumer ses responsabilités socioéconomiques. Ces responsabilités sont notamment :